jeudi 21 avril 2016

Produire des ovules toute sa vie c’est possible !


Avant cette trouvaille, nous pensions que les femmes disposaient d’un nombre d’ovules à leur naissance et que ce nombre diminuait au fur et à mesure jusqu’à devenir nul au moment de la ménopause. Néanmoins, en 2004, des chercheurs du Massachussetts General Hospital ont découvert que la production d’ovules augmentait au cours de la vie adulte des souris femelles, grâce à des cellules souches (OSC). Il a aussi été montré que ce traitement peut être appliqué à la femme. Néanmoins, ces résultats avaient été contestés et la méthode utilisée soumise à la critique.

En 2009, des chercheurs situés à Shanghai avaient obtenu ce même résultat en utilisant le même type de technique mais en l’améliorant. Ces ovules avaient même réussis à être fécondés in vitro. Jonathan Tilly a donc repris une unième fois ce procédé pour tester la présence d’OSC dans l’organisme des femmes et pour être sûr que ces cellules souches pouvaient bien devenir des ovules. L’étude, parue dans « Nature Medicine », confirme une autre fois la théorie. Jonathan Tilly affirme donc qu’un procédé a été trouvé pour modifier et « purifier » les OSC d’ovaires des femmes adultes et donc nous savons maintenant que ces cellules existent. En plus de cela il a donc été prouvé plusieurs fois que ces OSC peuvent être fécondées et produire des embryons. Il s’agit donc maintenant de développer des études pour s’assurer du développement normal de l’embryon.

Cependant, cette découverte est pleine d’espoir pour les femmes souffrant d’infertilité et notamment à cause de traitements pouvant réduire fortement le nombre d’ovaires comme les soins anti-cancer. Cette découverte pourrait aussi permettre de retarder la ménopause, notamment chez les femmes qui en sont victimes précocement.

vendredi 8 avril 2016

L'abdominoplastie pour retrouver un ventre plat et ferme


Une abdominoplastie est indiquée lorsqu'il existe une distension notable de l'abdomen éventuellement avec des lésions de la peau comme des vergetures ou des cicatrices. La lipoaspiration abdominale isolée sera alors insuffisante.

Le but d'une abdominoplastie est d'enlever la peau la plus abîmée (distendue, cicatricielle ou vergeturée) et de retendre la peau saine périphérique. On peut y associer dans le même temps si nécessaire le traitement d'une surcharge graisseuse localisée par lipoaspiration.

La durée d'intervention pour une abdominoplastie varie en fonction des cas de 2 à 3 heures. Elle se pratique sous anesthésie générale, ou locale et sédation, en fonction de la technique privilégiée par le chirurgien. La patiente peut ressortir le jour même ou le lendemain.


L'abdominoplastie la plus habituellement réalisée consiste à pratiquer l'ablation d'une bande de peau, correspondant à tout ou partie de la région située entre le nombril et le pubis, selon un dessin adapté à chaque patiente. La peau saine située en général au-dessus du nombril sera redrapée vers le bas, de manière à reconstituer une paroi abdominale avec une peau de bonne qualité. Le nombril est conservé et replacé en position normale, grâce à une incision faite dans la peau abaissée. Une telle chirurgie laisse toujours une cicatrice plus ou moins longue et plus ou moins cachée, selon l'importance et la localisation de la peau lésée dont il a fallu réaliser l'ablation. Le plus souvent, cette cicatrice est située au bord supérieur des poils pubiens et déborde plus ou moins loin dans les plis de l'aine. Le praticien la positionne dans la mesure du possible sous le sous-vêtement.

Pour optimiser le résultat de la plastie abdominale, le chirurgien peut opter de recourir à l'aspiration de la graisse sous cutanée avec une lipoaspiration.

A l’issue de l’intervention, une gaine compressive devra être portée jour et nuit pendant 3 mois afin de diminuer l’oedème, draper la peau et maintenir la suture musculaire. La cicatrice est souvent rosée pendant les deux à trois premiers mois, puis elle s'estompe, en règle générale après le troisième mois et ce, progressivement, pendant un à trois ans. Elle ne devra pas être exposée au soleil ni aux U.V avant six mois.
La pratique d'une activité sportive pourra être reprise progressivement à partir de la sixième semaine postopératoire.


L'abdominoplastie nécessite un arrêt de travail de 10 jours à compter de la date de l'intervention.

Le résultat d'une abdominoplastie pourra être jugé un an après l'intervention. En ce qui concerne la cicatrice, il faut savoir que, si elle s'estompe bien en général avec le temps, elle ne saurait disparaître complètement.

Les complications possibles sont la formation d’un hématome, une infection, l’apparition d’une anomalie cicatricielle ou de phénomènes thrombo - emboliques